Wednesday, February 24, 2010

EL TURNO DE NOCHE



“Se réveiller et se trouver dans un pays où l’on vient pour la première fois. On se frotte les yeux, qui sont rougis et fatigués. On voit trouble. Des hommes que l’on imaginait pas. On s’attache à eux. À force de les fréquenter, on ne fait plus qu’un avec eux. On s’en va. On se souvient d’eux quand on reste pour un temps chez soi, à l’heure où l’on se couche pour dormir. Le souvenir n’a de valeur que quand on sait que l’on repartira pour un nouveau voyage. Le pire des reniements, le plus grand désespoir est de jeter l’ancre dans son pays et de vivre de souvenirs”.
(Nikos Kavvadias, Le quart)

Domingo polar.
Termino de leer “Le quart” (el turno de noche), de Kavvadias, y lo celebro como el último marinero-escritor. El rebétiko hecho novela: los dolores de Malcolm Lowry terminados, en cuyo lugar queda un hoyo nada más, un hueco sin fondo que llena el mar, y ocasionalmente una mujer, puta o no puta, da igual.

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